Fiscalité et planification fiscale pour les fiducies
Les fiducies sont une relation juridique créée par un accord par lequel un propriétaire d’actifs (le constituant) transfère les actifs qu’il possède à une autre personne (le fiduciaire), avec l’intention que cette dernière les gère au profit d’un tiers (le bénéficiaire).
Jusqu’à l’Amendement 132, qui créait essentiellement le domaine de la fiscalité internationale en Israël, les trusts ne faisaient pas partie de l’assiette fiscale israélienne. En 2006, avec l’amendement 147 à l’ordonnance relative à l’impôt sur le revenu, les fiducies ont été introduites pour la première fois dans la législation fiscale israélienne. L’amendement 147 a effectivement établi l’obligation fiscale applicable aux fiducies. L’impôt à payer d’une fiducie est déterminé en fonction de la résidence du constituant.
Dans le cadre de l’amendement 147, quatre types de fiducies ont été définis comme suit :
- Fiducie de résident israélien (article 75Z de l’ordonnance)
- Fiducie de résident étranger constituant (article 75T de l’ordonnance telle que modifiée par l’amendement 197)
- Fiducie de résident étranger bénéficiaire (article 75Y de l’ordonnance). Ordonnance)
- Fiducie testamentaire (article 75YB de l’ordonnance).
En 2013, une autre modification importante, l’amendement 197 à l’ordonnance sur l’impôt sur le revenu, a été apportée, qui a changé les règles du jeu en matière d’imposition des fiducies. Cette modification allait de la modification des définitions à l’élargissement de l’assiette fiscale pour inclure les fiducies qui n’étaient pas couvertes auparavant.
Dans le cadre de l’Amendement 197, le statut de fiducie de colon étranger a été aboli et, à la place, les types de fiducies suivants ont été définis :
- Une fiducie bénéficiaire résidente israélienne qui n’est pas une fiducie relative (Section 75H1(a) de l’Ordonnance)
- Un bénéficiaire Fiducie résidente israélienne qui est une fiducie relative (article 75H1(b) de l’ordonnance)
- Une fiducie résidente étrangère (article 75T de l’ordonnance telle que modifiée par l’amendement 197).
L’obligation fiscale et la classification d’une fiducie dépendent de l’identité et de la résidence du constituant ainsi que de l’identité du bénéficiaire dans chaque fiducie. Un changement de statut de résidence de l’un ou l’autre peut déclencher un événement fiscal. La section relative aux trusts dans l’ordonnance relative à l’impôt sur le revenu et les modifications légales concernant les trusts sont complètes, substantielles et particulièrement complexes.
Les modifications apportées comprennent des changements visant à inclure certains types de fiducies dans l’assiette fiscale et à proposer des dispositions différentes pour chaque type de fiducie. Ces modifications nécessitent une analyse approfondie de chaque cas selon ses propres mérites pour optimiser le résultat, ainsi qu’une classification précise des constituants et des bénéficiaires du trust selon les définitions de la loi.
Transition entre différents types de fiducies
Comme mentionné, les fiducies en vertu de l’ordonnance relative à l’impôt sur le revenu sont divisées en six types différents. Ces types sont regroupés selon la résidence du constituant et du bénéficiaire. Les changements de résidence du constituant ou du bénéficiaire affecteront le type de fiducie et peuvent déclencher un événement fiscal au sein de la fiducie.
Par exemple, dans une fiducie résidente israélienne, si le bénéficiaire déménage sa résidence hors d’Israël, cela déclenchera un événement fiscal – une séparation de la résidence de la fiducie. L’article 100A de l’ordonnance doit être appliqué et l’impôt doit être payé sur les actifs de la fiducie. Dans un autre cas, si le constituant de la fiducie immigre en Israël, la fiducie peut être éligible à de nouvelles prestations pour immigrants.
Acquisition et distribution à partir d’une fiducie :
- Acquisition pour une fiducie – l’introduction d’un actif par le constituant dans la fiducie.
- Distribution dans une fiducie – la répartition des actifs de la fiducie entre les bénéficiaires.
Sur la base des types de fiducies détaillés ci-dessus, il peut être déterminé si l’acquisition et la distribution de la fiducie constituent un événement fiscal imposable ou exonéré. Le principe de la fiscalité des fiducies repose sur la continuité de la fiscalité. Pour déterminer si la distribution/acquisition constitue un événement imposable dans une fiducie spécifique, il est nécessaire de cartographier la fiducie et son historique. Cela implique de cartographier la séquence fiscale et d’examiner les dispositions légales dans diverses situations.
Exonérations, déductions et exonérations personnelles en matière d’imposition des fiducies
L’imposition des fiducies rappelle beaucoup l’imposition des particuliers, mais elle n’y est pas identique. Les fiducies ne sont pas éligibles aux points de crédit des particuliers et ne bénéficient pas non plus d’une exonération d’invalidité pour leur obligation fiscale. De plus, les taux marginaux d’imposition ne sont pas échelonnés et l’activité commerciale des fiducies est imposée au taux le plus élevé.
Il existe certaines situations dans lesquelles il est possible de demander à l’administration fiscale d’inclure les revenus/pertes de la fiducie dans le dossier fiscal du constituant/bénéficiaire, sous conditions. Cela signifie que la totalité du revenu (ou de la perte) est attribuée au particulier et imposée selon les règles qui lui sont applicables. Notre bureau possède une vaste expérience dans le domaine des fiducies, y compris l’établissement, la réglementation et la gestion continue.
Notre cabinet est spécialisé dans la négociation avec l’administration fiscale pour la mise en place de diverses fiducies.