Exonération d'impôt sur un bien reçu en héritage de l'étranger - autorisation de majoration de l'impôt sur le revenu | Résident israélien | impôt sur les plus-values.
Hériter d’une propriété soulève des questions liées à la fiscalité israélienne, à la fiscalité internationale et au blanchiment d’argent. Parfois ces questions découlent d’une volonté de vendre la propriété et parfois du refus des banques de transférer l’argent dans le pays.
La discussion sur les futures plus-values résultant de la vente des propriétés ne constitue qu’une petite partie du processus de réalisation d’un héritage étranger. Ce processus commence par des examens juridiques, économiques et comptables des biens immobiliers à l’étranger, effectués par un comptable ou un conseiller fiscal.
Une planification fiscale concernant leur réalisation selon l’interface entre le droit local et le droit israélien, en prouvant l’origine des fonds et en aidant au transfert du produit de l’héritage vers Israël tout en minimisant les impôts et les dépenses est cruciale.
L’administration fiscale a introduit la possibilité de recevoir des rescrits fiscaux (pre-rulings) à l’avance pour des événements pouvant avoir des implications fiscales importantes, tels que des achats, des ventes, des fusions ou scissions d’entreprises, des prêts, des offres publiques, etc. les chemins sont considérés comme des « pistes vertes », ce qui signifie qu’ils ne nécessitent pas d’approbation préalable de l’administration fiscale, mais uniquement de déclaration. Malgré cela, l’administration fiscale invite souvent des représentants à des discussions, même sur des dossiers censés faire partie des voies vertes.
L’une des pistes les plus importantes concerne la défiscalisation concernant un bien reçu en héritage de l’étranger. Parfois, un bien reçu en héritage est soumis à des impôts élevés, tant dans le pays d’origine (le pays de résidence du défunt) que dans le pays de l’héritier. Certaines conventions fiscales aident à résoudre certains problèmes, mais sans passer par une procédure auprès de l’administration fiscale, la vente de la propriété entraînera l’impôt sur les plus-values sur l’ensemble du produit de la vente (puisque le coût de base est nul !).
Puisqu’Israël n’a pas d’impôt sur les successions (un impôt qui s’applique naturellement à l’héritier) et n’a pas d’impôt sur les successions (un impôt qui s’applique naturellement à la succession ou au défunt), la logique économique impose d’établir un nouveau coût et une nouvelle date d’acquisition pour les biens reçus en héritage.
La date d’acquisition est censée être le jour du décès du défunt et le coût est censé être la valeur du bien au moment de l’héritage. Il faut toujours veiller à ce que le traitement fiscal soit minimal tant dans le pays du défunt qu’en Israël, mais cet article ne fera référence qu’à la fiscalité qui s’applique (ou s’appliquera à l’avenir) en Israël.
Le formulaire 905 sur la piste verte – step-up, fait référence à un problème courant où une propriété à l’étranger est donnée en cadeau ou en héritage à un résident israélien par un non-résident. Recevoir un bien en cadeau ou en héritage ne constitue pas un fait imposable, mais lorsqu’un résident israélien vient le vendre, il sera contraint de payer un impôt sur les plus-values. Le cœur du problème est de savoir comment le paiement de la taxe en Israël pour la vente sera calculé et comment le paiement de la taxe peut être considérablement réduit.
Le principe de « continuité de l’impôt »
L’article 88 de l’ordonnance relative à l’impôt sur le revenu établit le principe de continuité fiscale ou de préservation de l’impôt. Ce principe stipule que lorsqu’un résident israélien reçoit un bien en cadeau ou en héritage, il se met essentiellement à la place du donateur ou du défunt, et la loi le considère comme s’il était lui-même l’acheteur initial. Cela signifie que la valeur de la propriété au moment de la vente sera estimée à son coût initial lorsque le défunt ou le donateur l’a achetée.
Par exemple, supposons qu’un résident israélien hérite d’un appartement aux États-Unis acheté par le défunt en 2018 pour 800 000 $. Trois ans plus tard, le résident israélien vend l’appartement qu’il a reçu en héritage pour un million de dollars. Le principe de continuité fiscale veut que le résident soit redevable de l’impôt sur les plus-values sur un montant total de 200 000 $ : le bénéfice, et donc l’impôt sur les plus-values, lui seront imposés. Le principe évoqué dans l’exemple est logique, mais pour obtenir l’approbation de la date d’acquisition et du prix d’achat, il faut entreprendre une démarche active auprès du fisc, et ce n’est pas toujours simple.
Si l’approbation de la majoration n’est pas reçue, le contribuable devra payer un impôt sur les plus-values pour un bénéfice théorique d’un million de dollars, payant ainsi un montant de 250 000 $, un montant supérieur à tous les bénéfices accumulés dans l’appartement.
Quelle est la solution proposée à la question des plus-values ?
L’impôt sur le revenu permet de demander une décision préalable sur la question via le mécanisme Step-up. La demande stipule que l’administration fiscale verra l’héritier ou le destinataire du cadeau d’un non-résident comme s’il l’avait acheté selon sa valeur marchande actuelle au jour de la réception. Ainsi, dans la pratique, l’impôt sur les plus-values en Israël sera imposé sur la vente de la propriété uniquement sur sa croissance en valeur à partir du jour de la réception de l’héritage ou de la donation. La demande est soumise par un représentant via le formulaire 905 (voir le lien ci-dessous).
Il est conseillé d’introduire la demande le plus tôt possible après avoir reçu un bien en héritage ou en donation. Les litiges qui surviennent lors des discussions sur la demande tournent généralement autour des questions suivantes :
- Évaluation du bien au moment de la réception ;
- Établir une « nouvelle » date d’acquisition selon la loi du pays d’origine ou en Israël ;
- La question de la compensation des pertes sur les actifs transférés ou une partie d’entre eux ;
- La position de l’administration fiscale n’est pas d’approuver une majoration pour un actif non négociable ;
- Une demande de majoration déposée avec beaucoup de retard – il n’y a aucune certitude qu’elle sera acceptée.
- L’administration fiscale peut considérer qu’il s’agit d’une situation dans laquelle le contribuable a décidé de ne pas procéder à une majoration et a modifié sa décision après un certain délai en fonction des circonstances (ce qui s’apparente à une erreur dans la faisabilité de la transaction). Souvent, des discussions ont lieu concernant la dépréciation requise par le défunt et d’autres questions.
Dans le cadre du rescrit fiscal (pré-ruling), l’héritier est tenu de respecter plusieurs restrictions, notamment le fait qu’une perte générée par la vente du bien ne pourra pas être compensée. De plus, les pertes subies par l’héritier ou le destinataire du don avant le jour du décès ou avant le jour de la réception du don ne seront pas imputées aux bénéfices générés par la vente des biens reçus en héritage ou en donation. Outre les restrictions concernant la compensation des pertes, le DFA déterminera qu’aucune dépréciation fiscale n’est autorisée pour le bien.
Lien vers le formulaire :
Formulaire 905 : Établissement du prix initial et du jour d’acquisition lors de la réception d’un bien à l’étranger STEP UP.
En conclusion, recevoir un bien en cadeau ou en héritage d’un non-résident peut entraîner des implications fiscales importantes au moment de la vente s’il n’est pas correctement préparé à l’avance.
Bien que ce processus semble simple à première vue, de nombreux problèmes y sont liés qui sont incertains et dépendent fortement des litiges contre l’administration fiscale, et il est important de demander l’aide d’un expert fiscal.
Notre bureau est spécialisé dans le conseil fiscal, la planification fiscale, l’obtention de décisions fiscales de l’administration fiscale et le traitement des cas de succession complexes. Contactez-nous pour plus d’informations !