La mondialisation et les problèmes internes en Israël poussent de plus en plus d’Israéliens à se lancer dans des activités commerciales dans divers pays du monde. Beaucoup d’entre eux choisissent de mener leurs opérations à l’étranger par l’intermédiaire d’une entreprise, principalement pour des raisons économiques, de commodité et de protection juridique qui accompagne la séparation juridique entre l’entreprise et son propriétaire. De nos jours, la prévalence croissante de l’antisémitisme a motivé les entrepreneurs à créer des entreprises étrangères, dans le but de dissimuler le lien entre leurs activités commerciales et Israël.
Les sujets qui doivent être examinés avant de créer une entreprise a l’etranger comprennent:
- La juridiction de la société a l’etranger .
- Taux d’impôts sur les sociétés applicables à l’entreprise.
- L’existence d’implications pertinentes en matière de TVA pour les activités commerciales de l’entreprise et la résidence des actionnaires.
- Conséquences de l’ouverture d’un compte bancaire pour l’entreprise et considérations concernant le règlement des paiements.
- Législation nationale sur les questions non fiscales non soumises à la Convention fiscale.
- Le taux de retenue à la source sur les revenus de dividendes.
- Il est crucial de déterminer qui détiendra la société étrangère et de comprendre les implications de cette décision.
- De plus, il est important d’évaluer s’il existe un lien entre l’entreprise et ses actionnaires. Qu’il s’agisse de créer une société, un partenariat ou une autre entité juridique.
- Considérations fiscales sur les successions dans la même juridiction.
- Déclaration : Il est conseillé de réfléchir au type de société approprié à créer. Par exemple, aux États-Unis, les options incluent S-Corp, C-Corp (Inc) ou LLC, qui peuvent fonctionner comme une entité ou un partenariat ignoré. En Allemagne, les choix incluent GmbH et UG (à ne pas confondre avec AG, qui est une entreprise publique).
- Les coûts ponctuels de mise en place de la structure commerciale et les coûts de détention annuels d’une telle société dans cette juridiction.
- La nécessité de nommer un directeur local.
La considération centrale et peut-être la plus cruciale dans la conduite d’activités commerciales par l’intermédiaire d’une société étrangère est une planification préalable méticuleuse du choix de la juridiction de constitution et de l’emplacement de ses opérations commerciales. Une planification minutieuse peut entraîner d’importantes économies d’impôt tant pour l’entreprise que pour ses actionnaires.
Dans certains cas, exercer des activités par l’intermédiaire d’une société étrangère pourrait facilement mener à de la surtaxation et peut même entraîner une imposition plus élevée que celle d’autres structures d’entreprise. Par conséquent, il est conseillé d’examiner d’abord l’approche idéale basée sur les circonstances et les caractéristiques uniques de chaque type et structure d’activité commerciale, qu’il s’agisse d’une entreprise, d’une société de personnes ou d’individus.
Dans de nombreux pays, les juridictions offshore appliquent souvent des taux d’imposition des sociétés inférieurs à ceux d’Israël, dans le but d’encourager les investissements des non-résidents. Le respect de conditions spécifiques, telles que le lieu de contrôle et de gestion et les activités commerciales spécialisées, peut permettre une optimisation fiscale. Il est important d’évaluer s’il existe une convention fiscale entre Israël et la juridiction étrangère choisie pour réduire le risque de double imposition, notamment en ce qui concerne la retenue à la source sur les revenus de dividendes. Pour plus d’informations sur la double imposition de chaque pays, cliquez ici.
Il est important de noter que la création d’une société étrangère sans planification approfondie peut amener les autorités fiscales israéliennes à considérer cela comme un arrangement artificiel, susceptible d’affecter directement les taux d’imposition de l’entreprise. Comprendre les critères utilisés par les autorités fiscales israéliennes pour déterminer le contrôle et la gestion, ainsi que leur impact sur le statut fiscal, est crucial.
Un autre aspect essentiel à considérer est la composante bancaire. Même si les banques étrangères peuvent proposer des conditions avantageuses et des procédures fiscales simplifiées, les récents changements réglementaires ont rendu les transferts d’argent internationaux plus complexes.
Notre bureau est spécialisé dans l’assistance à la création d’entreprises étrangères, dans la facilitation de l’ouverture de comptes bancaires et dans la gestion des processus bureaucratiques nécessaires. Nous collaborons avec des professionnels juridiques et comptables locaux connaissant bien les lois nationales du pays de destination.
En résumé, il existe de nombreux facteurs à prendre en compte avant de créer une entreprise étrangère. Notre bureau propose des conseils complets et des recommandations personnalisées, prenant en compte tous les aspects pertinents, et fournit un soutien professionnel tout au long du processus.