L’amendement 168 de l’Ordonnance de l’Impôt sur le Revenu établit une exonération pour les « nouveaux immigrants » et les « résidents senior revenants » : 10 ans d’exonération d’impôt sur tous les revenus provenant de l’extérieur d’Israël.
L’exonération s’applique à la fois au paiement de l’impôt, à la déclaration des revenus et actifs. Mais que se passe-t-il lorsque les 10 années d’avantages prennent fin et que ces immigrants et résidents revenants doivent déclarer tous leurs revenus (monde entier) ?
Il existe un différend concernant la date de début perception des avantages. Ce conflit affecte bien sûr la question de la fin de la période de prestations. Lors de l’examen d’un nouvel immigrant /résident sénior revenant, dont la fin de la période d’exemption approche, nous vérifierons quand et comment il est devenu résident d’Israël, quels actifs existants il possède et qui bénéficient des avantages, dans quelles entreprises il est impliqué et comment maximiser les avantages fiscaux de l’ordonnance pour chaque cas et type de revenus. De plus, pour éviter de futurs litiges avec l’administration fiscale.
Dans cet article, nous détaillerons les exemptions données et quels problèmes peuvent survenir à la fin de la période d’exemption.
Revenus d’entreprise
L’article 14(a) de l’ordonnance établit pour un nouvel immigrant et un résident senior retournant, une exonération d’impôt pendant dix ans à compter de la date à laquelle ils sont devenus résidents d’Israël ou résidents seniors de retour, sur leurs revenus de toutes sources, comme indiqué dans les sections 2, 2a et 3 de l’ordonnance (tels que les revenus provenant d’un travail ou d’une entreprise à l’étranger, les revenus passifs comprenant les intérêts, les dividendes, les pensions, les redevances et les frais de location), produits ou accumulés en dehors d’Israël.
A la fin de la période d’exonération, tous les revenus doivent être déclarés et imposés. Il est donc nécessaire de planifier à l’avance comment maximiser les avantages fiscaux contenus dans l’ordonnance pour chaque cas et type de revenus. Cela comprendra la classification et la cartographie des revenus pour la planification future. Par exemple, investir dans des pays dont le traité avec Israël est plus clément, etc.
Gains en capital
L’article 97(b)(3) de l’ordonnance établit qu’un nouvel immigrant ou un résident âgé de retour au pays est exonéré de l’impôt sur les gains en capital provenant de la vente d’actifs qu’il possédait en dehors d’Israël, s’ils sont vendus dans les dix ans à compter du jour où ils sont devenus résidents d’Israël, quelle que soit la date de leur achat.
De plus, selon l’article 97(b)(3)(3) de l’ordonnance, les nouveaux immigrants ou les résidents senior de retour sont exonérés d’impôt sur les plus-values réalisées lors de la vente d’un titre d’une société domiciliée en Israël, dont le titre n’est pas négocié à la bourse israélienne à la date de vente, à condition qu’à la date d’achat du titre ils étaient des résidents étrangers.
Concernant un résident de retour (régulier), l’exonération de l’impôt sur les plus-values selon l’article 97(b)(2) est valable dix ans à compter de la date de son retour en Israël, pour la vente d’un actif qu’il a acheté en dehors d’Israël uniquement pendant la période où le résident de retour avait le statut de résident étranger et avant son retour en Israël. L’exonération de l’impôt sur les plus-values s’applique également aux « titres bénéficiaires » (titres israéliens et étrangers négociés sur un compte bancaire qui ont été achetés alors qu’il était résident étranger) par un résident de retour.
Les dispositions de l’article 97(b)(3) de l’ordonnance disposent qu’à la fin des dix ans, l’exonération pour le nouvel immigrant ou le résident de retour (senior ou régulier) ne sera pas annulée mais diminuera linéairement. De plus, les pertes ne seront pas déduites pour compensation.
Société étrangère contrôlée et société professionnelle étrangère
Un nouvel immigrant et un résident senior de retour ne peuvent pas être considérés comme des résidents d’Israël en termes de société étrangère contrôlée (CFC) ou de société professionnelle étrangère (FPC). Cela signifie que pendant les années d’exonération, ces résidents sont considérés comme des résidents étrangers aux fins de l’examen de l’entreprise.
Comme indiqué, les résidents de retour et les nouveaux immigrants ne sont pas considérés comme des résidents d’Israël et n’affectent donc pas le statut d’une entreprise en tant que CFC ou FPC. Mais au terme de l’exonération, les résidents seront considérés comme des résidents d’Israël et les entreprises en leur possession deviendront des CFC ou des FPC selon leur nature.
En d’autres termes, dans la mesure où l’argent (dividendes) n’a pas été distribué à ces résidents, en pratique pendant les années d’exonération – ils ne seront pas à leur actif à la fin de la période comme exonérés mais l’intégralité de l’impôt sera payée sur les sommes qu’ils ont reçues.
Il est nécessaire, autant que possible, de planifier et de répartir l’argent avant la fin de la période d’exonération. Ce ne sont là que quelques exemples de situations dans lesquelles l’impôt peut être planifié et les exonérations utilisées même après la fin de la période.
En résumé, il est très important de planifier à l’avance la fin de la période d’exonération. Notre bureau possède une vaste expérience en aidant les résidents de retour et les nouveaux immigrants à réduire les risques fiscaux en Israël et à l’étranger et à maximiser les avantages qui leur sont offerts.